Terre d’accueil, les États-Unis sont très prisées par les expatriés français. En Nouvelle-Angleterre par exemple, l’on retrouve une forte concentration francophone, dispersée de manière plus ou moins égale dans les six États que compose la région. Dans ce billet, nous allons ensemble découvrir la région de la Nouvelle-Angleterre et l’importante communauté francophone qu’elle abrite, chiffres à la clé.
Présentation de la Nouvelle-Angleterre
La Nouvelle-Angleterre est une région des États-Unis d’Amérique et est située au nord-est du pays. Elle est composée de six petits États, listés comme suit : Connecticut, Maine, New Hampshire, Massachusetts, Rhode Island et Vermont. L’appellation Nouvelle-Angleterre ou New England précède l’indépendance des États-Unis. Cette région concentre une grande partie de l’histoire du pays. Boston, qui est la plus grande mégapole de la Nouvelle-Angleterre, est un pôle informatique qui suscite l’intérêt du monde de la tech.
La région est peu fréquentée par les touristes étrangers, tout le contraire des Américains ou des Canadiens qui aiment souvent y passer du temps en été comme en hiver. Considérée comme la plus progressiste et la plus « culturelle, intello et ouverte » des régions des États-Unis, la Nouvelle-Angleterre a toujours été novatrice, que ce soit sur la question de l’abolition de l’esclavage, du mariage homosexuel ou encore de la protection de l’environnement.
Des six États de la région, le Maine est le plus pauvre et le plus boréal. Il possède aussi les densités de population les plus faibles (15 habitants/km2). À l’inverse, le Connecticut est l’État avec les densités les plus fortes. Le Rhode Island et le Vermont sont respectivement le plus petit et le moins peuplé des États de la Nouvelle-Angleterre.
Communauté francophone : faits et chiffres
En 2010, on comptait en Nouvelle-Angleterre 216 849 habitants qui déclarent utiliser la langue française à la maison et ce chiffre ne tient pas compte des 64 989 locuteurs de créole à base lexicale française recensés dans la région. Cette forte concentration a été favorisée par divers évènements historiques comme la migration de près d’un million de Canadiens français vers les États du Midwest et surtout vers la Nouvelle-Angleterre entre 1840 et 1930 : on a nommé ce phénomène la « Grande Hémorragie ». C’est tout dire de son importance.
Dans l’État du Maine, 25 % de la population locale déclare avoir une identité ethnique canadienne-française, acadienne ou française. Pour les autres États de la région, ce pourcentage est de 23,9 % au Vermont, 23,2 % en New Hampshire, 17,2 % au Rhode Island, 11,6 % au Massachusetts et 9,6 % au Connecticut. La diversité états-unienne se dégage dans toute sa splendeur au travers de cette présence francophone qu’on retrouve en Nouvelle-Angleterre. Les français désirant s’expatrier, pourront donc s’attendre à trouver sur place des coreligionnaires comme de lointains cousins.